vendredi 26 août 2022

Jean-Pierre Mocky - Dolannes Mélodie (1975)

Pourquoi cet article ? Il y a 7 ans de cela, j'avais la chance de participer au tournage d'un film. J'y avait un petit rôle; celui de Baptiste, un bedeau dans le film "Le Cabanon Rose" de Jean-Pierre Mocky. J'ai participé aussi en tant qu'assistant électricien (en bref, je pliais et rangeais les câbles !) Ce film m'a permis de rencontrer différents acteurs et musiciens. Outre les deux têtes d'affiche ; Jean-Marie Bigard et Krystoff Fulder, Il y avait aussi, François Hadji Lazaro, Richard Gotainer, Henri Guybet, Bernard Menez, Grâce de Capitani, Lola Marois, et bien d'autre encore. Je vous laisse regarder tout cela ici J'ai pu échanger à plusieurs reprises avec Jean-Pierre Mocky. Je lui avait alors demandé sa musique de film préféré et celle qui était la plus populaire. Il m'a tout de suite indiqué François de Roubaix parmi ses préférées, et pour la plus populaire "Dolannes Mélodie" (On s'est fait du blé avec celle-là ! Dixit) qui est la musique du film "Un linceul n'a pas de poche", un film de J.P. Mocky sur la presse. Possédant le 33 tours, je lui ait fait dédicacer et voici la pochette.

C'est donc ce 33 tours qui contient une part de la musique de ce film. La seconde face a été remplie avec des titres d'autres films, et de musiques de films érotiques. 

Une autre édition avec une pochette différente fut réalisé en Belgique. Les titres étaient également différents. On ne retrouvait que les titres du 45 tours, le reste étant des musiques d'autres films, voir de la musique classique, et des génériques télévisions arrangés à la sauce "lounge". Vous retrouverez les deux albums dans ce lien

C'est une occasion d'écouter de la musque dite "lounge" ou "Easy Listening" pour cette fin d'été. Je n'ai plus qu'a vous souhaiter comme d'habitude... une bonne écoute.

11 commentaires:

  1. Je voudrais un "orthographe" de notre star Stheff.. Je ne me rappelais pas que la trompette de machin faisait partie de ce projet cinématographique, merci pour tes infos et le tout.

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  2. La dernière "grande gueule" des réalisateurs français (qui réussissait toujours à avoir un casting d'enfer avec des petits budgets.
    A la différence de Tonton, je me souvenais que qu'il s'agissait d'une B.O. même si j'avoue avoir été trop jeune à l'époque pour voir le film mais je je me souviens des prestations TV de l'Air-Trompettiste qui passait à la flûte de Pan en cours de morceau mais cela sonnait beaucoup comme du pipeau...

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  3. Le label Delphine était connu pour des production de musique "de table" Plus tard, il y a eu Richard Clayderman, et Nicolas de Angelis

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  4. Un jour Marcel De Keleleire, producteur belge au 80 millions de disques vendus et 200 si tu le rattache à Drion ( Brasilia Carnaval, Born to be alive, la danse des canards etc.), fait le tour des radios françaises pour proposer ses nouveaux titres. Il souffle a la directrice des variétés d’Europe 1 qu’il a entendu un superbe morceau de trompette et donne les références. Elle écoute, adore et passe le morceau sur les ondes. Problème, il n’y a pas de trompettiste attitré pour le morceau, simplement un musicien qui cachetonne, une valeur süre, pote de Jack Arel et qui édite sous les éditions Borelli. Il souffle sur pas mal de titres de variété, son plus gros succès étant « L’été indien » où bien il sauve des morceaux impossible comme « Rio Grande »
    où le trompettiste de’Eddy, Michel gaucher, s’était cassé les dents . Delphine, le label du titre presse en vitesse une pochette rose avec un visage en ombre et invente « Jean Claude Berelly »
    de toute pièce puis « Borelly ». Via une petite annonce il dégote un beau gosse pour les télés. En jargon showbiz on appelle ça un « lippeur ». Donc, Jean Claude Ballon fera l’affaire, pour la flute de paon ( joué par Georges Schmitt Randall ) on ne prendra personne. Le morceau cartonne, alors on rappelle Pierre Dutour pour peaufiner sur les 33 tours pendant la période 70 ( deux par an). En échange , on le laissera composer quelques titres au milieu des reprises. Un bon deal. Un peu plus tard Jean Claude Ballon jouera sur ses disques et c’est pas du tout la même limonade !

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    1. Oui. Il va même rejouer l'été indien et pour ne pas trop se faire repérer va partir en free style sur la fin ( jeu de ouf ! ) : https://www20.zippyshare.com/v/RviglaRF/file.html
      et encore plus marant : rejouer "dolannes" chez Caravelli en 1975 : https://www20.zippyshare.com/v/R6elAqtP/file.html

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  5. Aïe ! Je me réjouissais d'avance mais les fichiers ont été supprimés de pCloud er zippyshare a rendu l'âme (pour les liens fournis par fred', dont l'érudition m'impressionne !).
    Serait-il possible de les remettre à disposition, s'il vous plaît ?

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    1. Je viens de modifier le post et de remettre un nouveau lien ou il y a les deux albums. Bonne écoute...

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  6. Quelle diligence, quelle célérité, quelle bénévolence : merci, je file les récupérer !

    En fait j'avais découvert le film (Un linceul…, excellente adaptation d'une Série Noire d'Horace Mc Coy) au festival du polar de Reims en 1984, dont Mocky était l'invité d'honneur. Il avait été assez agaçant, revendiquant tout le mérite de cette magnifique mélodie mais également l'entière autorité du film qui l'avait fait connaître (La tête contre les murs, affirmant avec véhémence que le réalisateur officiel, Franju, n'avait été désigné à sa place par les producteurs que parce que lui n'était qu'un jeunot débutant : c'est en fait lui le véritable réalisateur, avec Franju à sa botte.
    Tout cela était sans doute vrai, mais l'intense ressentiment qu'il manifestait était assez désagréble (pour le minot que j'étais, qui ne connaissait l'hurluberlu que par quelques uns de ses films.
    J'ai d'ailleurs revu L'albatros tout récemment grâce à la (maigre) rétrospective toujours visible sur arte-replay : ça n'a pas pris une ride ! Ce n'est qu'au début des années 90 qu'il s'est mis à faire un peu n'importe quoi, un film sur deux (au moins) étant franchement imbitable.
    Mais quel bonhomme, nondidjou !

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